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CHAIRE DE RECHERCHE DU CANADA EN CITOYENNETÉ ET GOUVERNANCE

 

SOUTENANCE DE THÈSE

ISABELLE GIRAUD
Doctorante
Chaire de recherche du Canada en citoyenneté et gouvernance, Université de Montréal

 

« MOuvements de FeMMES et Changements de rÉGIMES genrÉs de reprÉsentation politique au QuÉbec et en France 1965-2004 »

 

Jane JENSON, Professeure, Département de science politique, Université de
Montréal

Armelle LE BRAS-CHOPARD, Professeure, Département de science politique,
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Gérard BOISMENU, Professeur, département de science politique, Université de
Montréal

Yves POIRMEUR, Professeur, département de science politique, Université de
Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

Yolande COHEN, Professeure, Département d'histoire, Université du Québec à
Montréal

Olivier IHL, Professeur, Institut d'Études Politiques, Université de
Grenoble II

RÉSUMÉ

Cette thèse porte sur les créations institutionnelles destinées à corriger
les inégalités liées aux rapports sociaux de sexe dans les activités de
représentation politique des identités et des intérêts. Nous posons l'hypothèse
que les régimes genrés de représentation politique changent sous l'effet
conjugué des relations entretenues entre acteurs/actrices des espaces
pluriels de représentation politique, intéressés par les questions de genre,
et des registres discursifs, structurant à la fois l'interprétation des
turbulences politiques, sociales ou institutionnelles, qui déstabilisent les
régimes, et la construction des revendications, dans les milieux féministes.
Nous étudions ce phénomène à travers les discours sur la citoyenneté dans
les mouvements des femmes français et québécois dans les médias, dans les
universités (50 entrevues) et ceux produits par les organismes chargés de
mettre en ouvre les politiques de genre depuis 1965.

Dans une première partie portant sur les années 1965-1990, nous expliquons
comment les régimes traditionalistes du Québec et de la France sont
transformés sous l'effet des mobilisations des mouvements des femmes, l'un
de manière institutionnaliste, l'autre de manière libérale. Les réactions
des femmes organisées dans les espaces pluriels de représentation politique
sont alors structurées par les régimes mis en place. Dans une seconde partie
portant sur les années 1990-2000, nous montrons comment les déstabilisations
liées aux turbulences politiques liées à la mondialisation se traduisent par
de nouvelles mobilisations et de nouveaux modes de légitimation conduisant à
une libéralisation du régime québécois et à une certaine
institutionnalisation du régime français. Les politiques de féminisation du
politique, qui représentent notre point de départ, s'inscrivent alors dans l'ensemble
de ces transformations des modes de régulation des activités de
représentation politique des identités et des intérêts liés au genre.

 

 

LUNDI 21 novembre 2005

14h30
Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines

 

 
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